cinéblu ray vivez le cinema en haute definition
bonjour visiteur de cineblu ray certaine fonction de se site demande une inscription nouvelle section cover blu ray 3D et section blu ray normal

Rejoignez le forum, c’est rapide et facile

cinéblu ray vivez le cinema en haute definition
bonjour visiteur de cineblu ray certaine fonction de se site demande une inscription nouvelle section cover blu ray 3D et section blu ray normal
cinéblu ray vivez le cinema en haute definition
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.
Le Deal du moment :
Display Star Wars Unlimited Ombres de la Galaxie : ...
Voir le deal

Desperate Housewives saison 6 : premières impressions

Aller en bas

Desperate Housewives saison 6 : premières impressions Empty Desperate Housewives saison 6 : premières impressions

Message par cineblu ray Mer 11 Nov - 8:18

Marc Cherry et ABC nous l'avaient promis, les femmes au foyer préférées de l'Amérique sont de retour pour une sixième saison surprenante. Mais le plus surprenant est malheureusement que les surprises ne se trouvent pas forcément là où on les attendait. Un fait qui n'est pas toujours un avantage, même si la richesse de l'ensemble nous pousse à faire la fine bouche sans le vouloir.
Oui, la première chose à laquelle on ne s'attend pas est de s'ennuyer devant un season premiere de Desperate Housewives. La série possède assez de personnages, assez d'intrigues à courte ou longue durée et assez de capital sympathie et de dynamisme pour passionner les foules. Mais étrangement, le démarrage est difficile. Bonheur, le créateur de la série et ses scénaristes posent assez de jalons pour que la suite s'annonce plus réjouissante.


[Attention Spoilers]
Commençons tout d'abord par évacuer l'éléphant qui trône dans la pièce : le cliffhanger qui clôturait la fin de saison dernière est expédié dès les premières secondes, et c'est bien Susan Mayer (Teri Hatcher) qui convole enfin en justes noces avec le beau Mike Delfino (James Denton), sous le regard désabusé de Katherine Mayfair (Dana Delany). On aurait de toutes façons vu d'un sale œil que cette amourette longue durée entre Mike et Susan continue dans la contrariété encore longtemps, elle qui aurait pu se résoudre dès la fin de la première saison. Et l'épisode de repartir neuf semaines en arrière pour nous expliquer comment nous en sommes arrivés là.
Rappelez-vous, Mike avait laissé Katherine en plan à l'aéroport pour sauver Susan et leur fils MJ des immondes plans d'un psychopathe forcené (Neal McDonough, qui s'était au bout du compte calmé tout seul). Il avait alors redécouvert ses sentiments pour elle in-extrémis, et le nouvel épisode de nous expliquer plus ou moins mollement pourquoi Katherine va garder une dent contre Susan et bientôt s'attarder à lui pourrir la vie une bonne partie de la saison : suivant ses instincts égoïstes et sa couardise légendaire, Susan va en effet soigneusement éviter son ancienne amie jusqu'au mariage. Heureusement, une confrontation colorée, amusante et pleine de promesses mettra fin à l'agonie. Et ce moment de bravoure télévisuel hilarant est loin d'être le seul de l'épisode.

Toujours en porte-à-faux avec une nièce qu'elle ne peut pas piffrer en raison de son irrévérence et son insolence (Ana, incarnée par Maiara Walsh), Gabrielle Solis (Eva Longoria Parker) ira chercher cette dernière par la peau du derrière en lui infligeant la honte de sa vie lors de la soirée d'ouverture de la nouvelle discothèque branchée du coin. Il faut également voir l'air écœuré de la dame quand madame McCluskey (Kathryn Joosten) lui racontera ses parties de jambes en l'air avec son petit ami (« Arrêtez de parler ou je plante la voiture ! J'en suis capable ! »). Royal.
Mais sans surprises encore une fois, Gabrielle et Ana finiront par se respecter l'une et l'autre tant elles se ressemblent. Un syndrome qui se retrouve un peu dans tout l'épisode. Si chaque protagoniste possède son moment de gloire, leurs intrigues semblent à notre grand regret toutes cousues de fil blanc, contraintes à la mise en place de situations qui serviront de moteur par la suite. Bree (Marcia Cross), horrifiée de voir les draps dépareillés d'un sordide hôtel dans lequel elle s'apprête à consommer son adultère, partira illico faire les courses dans un réflexe d'autoprotection. Mais elle finira tout de même par tomber dans les bras de Karl (Richard Burgi) au nez et à la barbe de son mari Orson (Kyle McLachlan) afin d'ouvrir la porte aux futurs quiproquos. Il vaut mieux cela que de stagner indéfiniment, nous direz-vous avec raison.


Suivant un schéma rebattu maintes fois, la nouvelle famille débarquant à Wisteria Lane cache elle aussi un terrible secret et la vie des résidents est à nouveau en danger. La présence de Drea de Matteo (Les Soprano) et de Jeffrey Nordling (Dirt, 24 Heures Chrono) en couple écorché et parents d'un gamin dérangé a beau être agréable, il faudra bien plus qu'un cliffhanger fatiguant pour nous forcer à nous pencher sur leur histoire.
Pour finir, c'est surtout le cas de Lynette qui inquiète. A nouveau enceinte à son grand désespoir, qui plus est de jumeaux, celle-ci se dirige droit dans le mur en détestant déjà ses enfants (et en démoralisant délicieusement au passage une future mère enthousiaste). Une grossesse d'autant plus déprimante et destructrice qu'il en est presque gênant que la série n'aborde pas au détour d'une phrase la possibilité d'un avortement, ne serait-ce que pour la repousser immédiatement. On savait que les Scavo avaient eu leur période religieuse au grand désespoir de Bree, mais à voir la détresse de l'intéressée, ça fait tâche. Une surprise dont nous nous serions bien passés.

Au final, il est donc évident que cette mise en place, si elle possède ses bons moments, manque de rythme et de rebondissements imprévisibles, et s'avère un tantinet laborieuse. Il faudra de plus faire fi de quelques incohérences pulp mais gênantes (un mariage en grandes pompes alors que Mike et Susan se battaient pour économiser une centaine de dollars la saison passée, Lynette qui se plaint d'avoir un ventre fripé avant de dévoiler ses abdos impeccables lors d'une échographie...) pour attendre la suite avec espoir.

Au programme, une guerre de voisines (Katherine et Susan vont se crêper le chignon, c'est certain), une autre qui déterminera "c'est qui le plus fort du dentiste (Orson) ou de l'avocat (Karl)", une séquence que l'on a peur d'attendre (l'hilarante (?) scène de sexe entre McCluskey et son amant), et surtout l'arrivée supposée du flamboyant John Barrowman, tout droit débarqué de Torchwood.
Il faudra au moins cela pour donner un électrochoc aux audiences de la série. Seulement 13,24 millions de téléspectateurs ont suivi ce premier épisode, soit deux millions de moins que la moyenne globale de la saison précédente. Gageons également que l'intrigue policière de la saison ne fera pas l'erreur de s'étendre de manière interminable à l'image de celle de l'année passée. Si c'est le cas, il faudra définitivement se résoudre à faire appel à David Caruso et Jerry Bruckheimer.
Desperate Housewives saison 6 : premières impressions 3990609kgnbp


cineblu ray

cineblu ray
fondateur

Date d'inscription : 03/05/2009
Age : 58

https://cineblu-ray.1fr1.net

Revenir en haut Aller en bas

Revenir en haut


 
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum