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Avatar : ce qu'il faut savoir sur l'édition spéciale sortant en salles

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Message par cineblu ray Lun 27 Sep - 7:57

Avatar : ce qu'il faut savoir sur l'édition spéciale sortant en salles Avatar_20091029_081031_bigintro

A l'heure où la récente annonce de l'exploitation vidéo d'Avatar pose de sérieuses questions sur l'honnêteté de James Cameron et du distributeur du film à l'encontre des fans et du public dans ce qu'il a de plus large, il est bon de s'intéresser en premier lieu à cette fameuse édition spéciale .

C'est une version élargie de huit minutes (et demie !) qu'on sait d'avance ne pas être le montage définitif dont on nous rabat les oreilles depuis l'officialisation d'une coupe conséquente d'une demi-heure répondant à la durée maximale pour le format IMAX. Alors quel intérêt de voir ce montage bâtard, prétexte à une ressortie dans les salles de l'œuvre quelques mois après son triomphe planétaire ? Surtout quand on sait qu'il sera condamné à disparaître une fois la sortie de la version augmentée de seize minutes disponible en dvd et blu-ray dans quelques mois, risquant elle-même d'être obsolète si la 20th Century Fox compte nous présenter un jour la fameuse version dépassant les 3h15 de projection.

Avant de répondre à cette interrogation, exécutons d'abord le tour des séquences (et autres rajouts) qui poussent maintenant la durée d'Avatar vers les 2h50 et jugeons de leur importance. Cela n'étonnera personne si on affirme que le film n'est en rien transfiguré que se soit aussi bien dans ses qualités que dans ses défauts. Les Na'vis sont toujours bleus, le scénario garde son efficace linéarité, l'ignoble chanson de générique demeure… ne soyez donc pas étonnés une fois devant le fait accompli. Avec un peu plus d'une poignée de minutes compilées, il était évident que James Cameron n'allait pas opérer des transformations gigantesques. Cela veut-il dire pour autant qu'elles sont forcément anodines ? Huit minutes c'est peu mais cela peut avoir des conséquences bénéfiques. On se souvient qu'il n'en fallait pas plus pour que la copie présentée sur le dvd du Pacte des Loups de Christophe Gans ne corrige totalement les soucis de narrations enregistrés lors de son passage au cinéma.



Ce qui suit contient des spoilers

Descriptif des scènes rajoutées :

Au total on dénombre cinq ou six intégrations de taille dans cet Avatar : Special Edition dont le premier changement survient lors du premier voyage en hélicoptère où le spectateur est amené à découvrir par lui-même la faune et la flore de Pandora si négativement décrite par le Colonel Quaritch (Stephen Lang) lors de son briefing aux nouvelles recrues survenu quelques instants plus tôt. C'est durant ce vol que Jake (Sam Worthington) observe une espèce absente dans la version cinéma (photo ci-dessous), en train d'évoluer dans son environnement naturel.

Une poignée de plans à l'ambiance très Jurassic Park qui demeure anodine comparée à la nouvelle séquence à venir : on croyait que Jake se faisait attaquer par un Thanator très peu de temps après avoir foulé le sol de Pandora et à proximité de l'appareil qui l'a mené ici en compagnie de Grace (Sigourney Weaver) et Norm (Joel Moore). En fait, cette séquence survient après que notre trio ne se rend dans l'ancienne école où Grace enseignait l'anglais et la culture des « êtres venus du ciel » aux jeunes Na'vi. Alors que les deux scientifiques discutent de l'expérience de la femme parmi les indigènes et sont occupés à prendre du matériel pour leur expédition, Sully est intrigué par les impacts de balles qui garnissent les murs. Sans s'avérer profondément utile pour la suite ce passage a le mérite de rendre compte d'un des évènements ayant conduit à la discorde des deux civilisations et de la situation politique actuelle. Au spectateur de combler les trous par son imagination.

Le second rajout significatif se déroule beaucoup plus loin : Jake a réussi son initiation visant à dompter son Banshee et peut désormais participer à une partie de chasse consistant à traquer le fameux bestiau entraperçu lors des premières images inédites. Une sorte de rhinocéros qu'il n'est pas aisé d'abattre d'une flèche comme on pourra le constater avec le rival de Sully, Tsu'tey (Laz Alonso) qui devra viser un point très précis de l'animal pour percer son épais épiderme et stopper sa course. A défaut d'être une fois de plus vraiment nécessaire au récit, cette séquence brille avant tout par sa maestria visuelle et le souffle qui l'anime. Vraiment impressionnant.



Nous arrivons au passage dont on a le plus parlé durant l'année. On veut bien évidemment évoquer le cas de la fameuse scène de sexe censée nous apprendre un peu plus sur l'accouplement des Na'vi. Autant être clair toute de suite, non Avatar ne risque pas de tomber dans une classification interdite aux moins de dix-huit ans, tant le résultat reste innocent… et bref. Comme on pouvait s'en douter l'acte consiste à ce que les deux partenaires connectent leur chevelure avant de passer à un rituel bien connu de nous autres humains mais qui ne nous sera pas montré.

L'une des petites contradictions de la version cinéma d'Avatar était de nous décrire les Na'vis comme des guerriers intrépides alors que dans les actes il en était sensiblement autrement. Il fallait tout de même attendre la dernière partie du film et l'appel de ralliement de Jake pour les voir enfin se rebeller contre les attaques et affronts de la compagnie de Selfridge (Giovanni Ribisi). Il y avait bien ce plan de flèches enfoncées dans la roue de l'un des monstrueux engins de démolitions passant devant Jake au moment d'atterrir sur Pandora mais cela paraissait peu pour garantir aux Na'vis l'image d'une population à laquelle il ne faut pas se frotter. Erreur réparée avec ce court appendice survenant après la mise à sac des arbres des âmes où Jake déconnecté de son avatar ne se réveille pas, au désarroi de Neytiri (Zoé Saldana) tentant d'éviter à son corps inerte de se faire écraser, et qui dévoile par ellipse la réprimande de Tsu'tey sur un chantier d'extraction de la roche convoité par l'homme. Résumée à deux plans, l'attaque dévoile ses conséquences tout de suite après lorsque Quaritch constate les dégâts sur le terrain via une télécommunication de ses hommes.

Le dernier changement important (et pas des moindres) est la mort de Tsu'tey qui est pour ainsi dire prolongée. Abattu en plein vol durant la bataille finale, le guerrier était laissé à son sort alors qu'il effectuait une chute assurément létale. En fait, il continue de vivre après avoir touché le sol (violemment comme on peut le voir maintenant). On le retrouve à la fin des hostilités et la défaite de Quaritch. Neytiri et Jake se rendent alors à son chevet. Avant de rendre son dernier souffle le chef des Na'vi demande à ce dernier de prendre sa succession, et de lui montrer un dernier signe de respect. Voilà une scène allant faire taire les mauvaises langues accusant Avatar de sombrer dans un racisme inavoué qui se montrerait admiratif du bon sauvage sans toutefois lui accorder les commandes de sa destinée. Désormais Sully ne devient pas le chef parce qu'il est simplement le héros blanc (et donc à même de prendre les décisions d'un peuple inférieur) mais parce qu'il s'agit d'un passage à relais, d'un héritage dont il s'est montré digne.



Restent plusieurs plans indépendants ou des dialogues supplémentaires (dont un nous expliquant le phénomène des rochers volants) parsemés un peu partout qui ne sauteront qu'aux yeux de ceux connaissant le film sur le bout des doigts. A noter que ce montage inclus quelques réorchestrations du score de James Horner qui (selon l'impression du rédacteur de ces lignes) apparaît un poil plus pêchu qu'avant.


Voilà en gros ce qu'on peut retenir de cette version qui n'apporte finalement que des petits enrichissements à l'univers d'Avatar mais n'ajoute rien de fondamental au scénario ou à sa compréhension, ni ne développe la psychologie des personnages secondaires. En résumé, ce montage n'est pas excessivement meilleur que le précédent mais certainement pas moins bon. Quelques soient vos impressions de départ (mauvaises ou enthousiastes), le « presque chef d'œuvre » de James Cameron continue d'être l'objet de cinéma qu'il est depuis ses débuts. Aux véritables fans et autres emballés de voir si le coût d'un billet (plus la majoration pour les lunettes) vaut la peine d'être déboursé à nouveau. Si comme pour votre humble serviteur, la ressortie d'Avatar est moins une curiosité à voir (les scènes inédites ne sont vraiment qu'un bonus) qu'une occasion de s'émerveiller devant ce long-métrage une dernière fois et ce dans les seules conditions acceptables (à savoir sur un écran géant IMAX et en 3D) avant probablement très longtemps, alors la question ne devrait même pas se poser. Quant aux détracteurs et indécis, ils passeront tranquillement leur chemin de leur propre initiative.

cineblu ray
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