cinéblu ray vivez le cinema en haute definition
bonjour visiteur de cineblu ray certaine fonction de se site demande une inscription nouvelle section cover blu ray 3D et section blu ray normal

Rejoignez le forum, c’est rapide et facile

cinéblu ray vivez le cinema en haute definition
bonjour visiteur de cineblu ray certaine fonction de se site demande une inscription nouvelle section cover blu ray 3D et section blu ray normal
cinéblu ray vivez le cinema en haute definition
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.
Le deal à ne pas rater :
Manga Chainsaw Man : où acheter le Tome 17 édition Collector de ...
19.99 €
Voir le deal

Avatar

Aller en bas

Avatar Empty Avatar

Message par cineblu ray Ven 11 Déc - 20:17

# PAYS :États-Unis
ANNÉE DE PRODUCTION :2009
DATE DE SORTIE :16 décembre 2009
GENRE :Science-fiction
DURÉE :166 MIN
REALISATEUR : James Cameron
ACTEURS :Sam Worthington, Zoe Saldana, Sigourney Weaver, Stephen Lang, Michelle Rodriguez
DISTRIBUTEUR :Twentieth Century Fox France
Format de tournage : 35 mm
Ratio d'image : 2.35

Avatar Largeposter_435041

Chaque nouveau film de James Cameron est un évènement. En effet, le réalisateur, au cours d'une filmographie courte mais étalée sur le temps et riche de plusieurs chefs d'œuvre, sera parvenu à redéfinir toujours un peu plus la manière de concevoir ou d'appréhender le cinéma. Aussi Avatar, attendu comme le saint Graal, semblait n'avoir pour unique ambition « que » de révolutionner le cinéma, comme art mais aussi comme technologie. Et il faut le dire tout de suite, oui, James Cameron fait entrer le cinéma dans une nouvelle ère, en ce sens qu'il pousse la 3D et la performance capture à son apogée. Mais il signe aussi une œuvre somme, unique, charnière, où le chant guerrier d'Aliens, le retour répond à la chavirante romance de Titanic et où, finalement, notre passion à tous trouve un nouveau sens, une nouvelle essence.




Quiconque avait encore des doutes sur les promesses et les possibilités de James Cameron, se devra, après avoir découvert Avatar, de faire son mea culpa. Bien plus qu'un Zack Snyder, il est ce cinéaste visionnaire, un prophète technologique, dont la nouvelle profession de foi est - comme Terminator 2, le jugement dernier l'avait été en son temps - la clé de voute d'un nouveau cinéma. Si les évidentes avancées technologiques permettaient d'enrichir considérablement les désirs des artistes, les utilisations mêlées des différentes techniques sont ici les passeports idéaux pour de nouveaux univers dont seule l'imagination en est la limite. Cameron a d'ailleurs une telle confiance et croyance dans son univers qu'il lui suffit de quelques minutes, une poignée de plans et une voix off pour que le spectateur s'y croit, s'y perde, s'y sente. Rarement une mise en place aura été aussi rapide, directe, mais à peine le héros a-t-il le temps de rappeler que tout ceci n'est qu'un rêve qu'il est devenu un avatar et que le spectateur aussi. Il est sur Pandora. Pour de vrai. Bien plus présente que tout ce qui a été donné d'apprécier jusqu'alors, Pandora, sa faune, sa flore, ses ethnies existent quasi physiquement. Bien plus encore que la construction quasi scientifique de tout ce microcosme (on n'avait pas vu de bestiaire et d'univers aussi riches, fouillés et puissants depuis Star Wars), c'est la manière d'amener le film au spectateur qui a changé. Grâce à une 3D stéréoscopique magistrale et à la performance capture dite « The Volume », il prend part au conflit, prend corps à la chose. Avatar ne peut être vu et vécu qu'en 3D, les lunettes 3D Dolby sur le nez. 2h40 plus tard, le film établit un record de temps et de santé. En effet, les yeux ne saignent pas et sont toujours émerveillés et le cerveau ne s'est pas fait un nœud tout seul, il gambade toujours dans le cosmos.



James Cameron est tout à fait conscient de la difficulté et de la complexité de ce nouveau rapport aux images et aux sens, l'entrée dans ce monde ludique pouvant se faire au détriment de l'histoire. C'est pourquoi il table sur une intrigue simple et classique, déjà racontée ailleurs (Pocahontas, Danse avec les loups, Call Me Joe, Les Schtroumpfs ?). Prétexte, cliché, naïve, pourront dire certains. Sauf que James le conteur ne fait que dégraisser, épurer tous les récits d'aventure et toutes les histoires de cinéma pour se retrouver avec l'essence, l'essentiel. C'est bête à dire, et écrire, mais la différence est tout à la mise en scène, à ce renversement rêve-réalité et à cette croyance qui s'insinue, grandit, se déploie. Avatar est le chaînon manquant entre le futur conjugué au passé (la SF des années 50) et le présent conjugué au futur (l'avenir du cinéma ?), où les Na'vi, ces personnages synthétiques, se révèlent plus séduisants et humains que les acteurs et humains eux-mêmes. Comme si Scrooge était plus réel et crédible que Jim Carrey.



Mais, et ô bonheur, James Cameron ne se refait pas, son amour pour les séries B d'antan et ses figures mythiques s'incarnant dans un seul et unique personnage, le colonel Quaritch. Habité avec folie et respect par Stephen Lang, il est un G.I. Joe à la grandiloquence martiale et au caractère détestable donc jouissif, une enflure finie qui intègre avec génie les rangs des brutes charmantes croisées au détour de Aliens, Terminator, Abyss... Un personnage qui rappelle à quel point on se sent bien chez Cameron. Car entre les deux grands axes de l'histoire (la sauvegarde de l'environnement et la relation entre le héros Jake Sully et la belle indigène Neytiri), Cameron ne sacrifie jamais à l'envie d'aller à l'essentiel et de se faire redoutable dans l'art de mettre en images. Magistral lorsqu'il souhaite nous émerveiller. Impitoyable quand il décrit des batailles titanesques. Inattendu lorsqu'il sublime certaines relations. James Cameron peut enfin, et pour la première fois, s'émanciper de son statut de « King of the world » pour incarner le dieu de sa propre création. Contrôlant la matière et la pensée, le concret et l'abstrait, le dit et le sous-entendu.



Alors que Sigourney Weaver s'impose à nouveau comme la seule vraie femme forte, que la belle Zoë Saldana est un cri sensuel, sensible et libertaire, le réalisateur trouve et touche du doigt une figure qui illustre à lui seul le style Cameron : Sam Worthington. Découvert dans Solitaire puis Terminator 4, l'acteur est intelligence, virilité et émotion, un héros parfait dans sa mélancolie à la Kyle Reese (Terminator), sa puissance messianique à la John Connor (Terminator 2), son innocence de Bud Brigman (Abyss), son humour à la Harry Tasker (True Lies) ou encore son espérance inconsciente de Jack dans Titanic. Il devient d'ailleurs autre dans le film, se révélant alors même qu'il abandonne ses attributs les plus humains. Une idée forte et folle.


Malgré quelques coupes flagrantes (on attend la version longue avec impatience) qui réduisent l'intensité de certains personnages (dont ceux de Michelle Rodriguez et Giovanni Ribisi), Avatar est finalement plus que ce que l'on pouvait attendre de lui. Si c'est possible. Avatar est une expérience, un voyage sensoriel, un rite initiatique. Avatar va à l'essentiel et est l'essentiel.
Couleur

cineblu ray
fondateur

Date d'inscription : 03/05/2009
Age : 58

https://cineblu-ray.1fr1.net

Revenir en haut Aller en bas

Revenir en haut

- Sujets similaires

 
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum